En neuf, comme en rénovation, l’étanchéité à l’air nécessite une attention particulière, surtout sur certains points sensibles présentant le plus de risques de défaut d’étanchéité :
- les liaisons (mur/plancher, mur/mur, mur/toit, etc.),
- la liaison entre les menuiseries et les murs dans le cas des ouvrants,
- entre les menuiseries et le toit dans le cas des fenêtres de toit,
- les équipements électriques, les trappes et traversées de parois (cheminées, entrée et sortie VMC, etc.).
Pour palier à ces problèmes d’étanchéité, le Cndb (Comité national pour le développement du bois) traite de l’étanchéité à l’air des constructions bois et recommande certains travaux :
- Réaliser une peau étanche à l’air et continue à l’aide d’un pare-vapeur affichant une valeur Sd ≥ 40 m pour un mur ventilé ;
- Anticiper la réalisation des traversées de parois. Elles doivent être réalisées en même temps que la construction de la paroi et étanchées au fur et à mesure à travers chaque matériau avec le moyen approprié à chacun : joint compressible pour la traversée de l’ossature bois rigide, mousses et joints appliqués pour l’isolation thermique, etc. ;
- Les menuiseries extérieures étant responsables de 40% en moyenne des infiltrations d’air non-maîtrisées, il faudra retenir des bloc-baies certifiés garantissant leur étanchéité à l’air. Ensuite, autour des menuiseries seront appliqués des joints compressibles, complétés sur les faces intérieures et extérieures par des joints appliqués de type silicone.
- Concernant le volet roulant traditionnel, l’option coffre polystyrène dernière génération offre des performances techniques exceptionnelles avec un coefficient U de 0,48 obtenu grâce à une surépaisseur de 54mn (jambe intérieure) et un joint néoprène ou une équerre PVC formant l’étanchéité à l’air entre le coffre et la menuiserie. Cette technique permet aux volets roulants traditionnels d’être compatibles avec la RT2012.